L'équipe scientifique de Vallot 2011 s'est posé la même question. Le mal aigu des montagnes atteint une personne sur deux au-delà de 4000 mètres, trois sur quatre si on dépasse les 5000 mètres. Pour mieux comprendre ce phénomène, Samuel Vergues et son équipe ont mené une enquête dans l'un des laboratoires le plus insolites au monde, le laboratoire Vallot, l'endroit le mieux adapté pour la recherche sur l'altitude et ses effets sur le corps.
Un groupe de cobayes s'est présenté comme volontaire pour subir les tests et les dures épreuves sur l'effort, tant en plaine, au CHU de Grenoble, qu'en altitude. La phase des expériences s'est déroulée entre juillet et septembre derniers, mais l'équipe de chercheurs continue encore à décrypter les données recueillies. En déclarations au Dauphiné Libéré, Samuel Vergès dévoile les premières conclusions de cette expérience scientifique :
C’est le cerveau qui semble être le premier limitateur d’effort, car il tolérerait moins le manque d’oxygène et impacterait directement la performance à l’effort, quand bien même les muscles auraient encore des ressources. Mais nous avons six mois de décryptage des résultats devant nous pour avancer sur cette piste notamment.

